French New WAVE WEEK # 2 : Hildebrandt (release party) Chevalrex
(Thursday) December 08, 2016 - 20:00
La Sirène - 111 boulevard Emile Delmas (Map)
34 people attended
DESCRIPTION
Chanson / Pop
jeudi 8 décembre - 20h00
SP : 15€ > PT : 12€ > TR : 10€ > TA : 9€
|| SOIRÉE GRATUITE ABONNÉS ||
Retour à La Sirène de la deuxième édition de cette French New Wave Week sur trois soirées, à la découverte du meilleur de l'actualité de la scène française pop, électro et chanson. Après Bertrand Belin, Feu ! Chatterton, Jeanne Added, Mansfield Tya et Flavien Berger l'an passé, Hildebrandt et Chevalrex ouvrent ce week-end thématique.
Wilfried Hildebrandt a arpenté les scènes de ce début du siècle avec Coup d'marron (quatre albums au compteur en quatorze ans) avant de glisser naturellement vers cette passionnante et libératoire aventure en solo. Les complicités ont survécu (Nico Bardaud, Pierrot Dangaly) comme le charisme scénique et le rapport à la vérité des corps, la noirceur de Ferré comme l'attachement au format chanson. Mais dans les méandres de son ordinateur et d'une inspiration renouvelée, le chanteur de La Rochelle s'est rouvert les chemins de la pop et du rock anglais, de réminiscences électro-cheap et d'arrangements en cisaille où les refrains font mouche. Dans le shaker charnel mitonné par Dominique Ledudal et Lucas Thiéfaine pour son premier album Les Animals, Hildebrandt fait indéniablement fort, mouillant le tricot pour emmener ses chansons vers toujours plus de maturité et de vérité, de flamboyantes théâtralités et d'humilité humaniste. La Release Party de l'album se déroule logiquement à La Sirène pour cet artiste que nous accompagnons depuis longtemps (avec le Chantier des Francos) et qui n'en fini pas de nous étonner.
Depuis son laboratoire d'alchimiste pop, Rémy Poncet travaille seul à l'élaboration en salves des chansons torpilles de Chevalrex, naviguant entre symphonies de poche et collages sonores, décollages aériens et confidences lyriques. Sous cette voix juvénile qui parle et murmure, musique de films seventies et art de la mélodie entêtante dansent à une drôle de fête nostalgique qui pourrait bien être un « futurisme » de la chanson d'ici.
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